Peu après le portail ... La cour.

J'etais assise sur un banc, à dessiner. Je dessinais les arbres, le bâtiment, les sacs de cours, parfois même tout englobé.Mais même si il y avait quelques élèves dans la cour, je ne les dessinais pas. Par ce que e n'y arrivais pas ? Non, par ce qu'ils me faisaient tous peur.Surtout les hommes, ceux la-bas, qui riaient pour rien, à se lancer une boite de préservatifs vide avec le pied.Ils devaient avoir une vingtaine d'années, et jouer dans un groupe de rap.Ils me dégoutaient, et me rappelaient mon passé.Beurk.

En dessinant, je vis un jeune homme sur un autre banc, et dessina le banc et les arbres à côté. Je regardais mon œuvre, et exquissa un léger sourire.En le rangeant, je revis un dessin ... Un gribouillage.Non, pas un gribouillage ! Josh... Je regardai quelques instants le dessin, et pensa : « Gribouillage.» je commençais à déchirer le dessin, mais m'arrêtais avant même d'avoir commencer. « Je ne peux pas faire ça ...» me répétais-je dans mon petit cerveau. Je soupirai.

Je m'ennuyais, j'étais en train de m'amusais avec la mine de mon crayon gris, ce qu'on pouvait dire, c'était que Mr Crayon et Mme Gomme, ainsi que Feuille blanche étaient les seuls vrais amis. Je me confiais à lui souvent, d'ailleurs, en lui écrivant sur ma feuille. « Tu sais Mr Crayon, je me demande si le jeune homme la-bas est gentil. Tu sais, il ressemble à Josh ! Il a de jolis yeux bleu comme le ciel, et de beaux cheveux ors ! J'ai peur, je ne sais pas si il est méchant ... »

Prise de panique, je rangea rapidemment mon bout de papier dans ma poche en rougissant. J'eu envie de m'enfuir et partir en courant, comme chaque fois que quelqu'un s'approchait.Je baissa mes yeux vers mes pieds, et murmura, gênée : « C-Ce n'est p-pas grave ... » J'interrogeais mon crayon du regard ( --' ), comme si ça allait être fatal de partir ou pas -Commesi il allait lui répondre -. Je remarquais qu'il me regardait, quand à moi, en l'observant du coin de l'oeil, je dis doucement, d'une voix posée et calme qui cachait ma peur : « P-Pourquoi me regardez-vous ...? »

« Il rougit ... ?» pensais-je, cela me paraissait bysarre, moi qui croyait qu'ils étaient tous différents de moi ... Il rougissait aussi ! Déjà trois point communs, ... J'exquissai un léger sourire, sans vraiment le regarder. « C-Ce n'est pas grave ... » je relevai la tête. « Et puis ça-ça ne me dérange pas ...» Bon, d'accord, c'était Hyper gênant pour moi. J'allais exploser, partir en courant et me ramasser si je continuai ... Je connaissais cette scène par cœur, vu le nombre de fois ou elle m'est arrivée. « C-C'est qu-quoi V-votre nom ...? » lançais-je d'un air confus.

Je devons rouge pivoine.
« M-Mon nom est Yumiko ... Enchanté ... » dis-je en baissant les yeux, je tenais fermement ma pochette de dessin près de moi. « des fois, les choses ne sont pas ce qu'on voit aux premiers abords ... » murmurai-je doucement. « Mais la vérité ... C'est que j'ai peur ... De toi, et des humains aussi.»

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Je le regardais longuement, du coin de l'oeil, puis dis : « Parfois, il ne vaut mieux pas savoir ... » je tourna la tête vers lui et exquissa un léger sourire.

J'observais les élèves qui étaient dans la cour, une larme roula sur ma joue, pourtant je souriais.
« Tu sais, j'ai l'impression que tu ressemble à quelqu'un ... » dis-je en scrutant la cour.

Elle exquissa un léger sourire.
« Tu as les mêmes yeux que mon ... » Elle baissa les yeux, en tortillant une de ses mèches d cheveux. « Frère ... »

« ... O-Oui ... » je souris légèrement. « Tu es en qu'elle année ...? »

Je soupirai, ce charmant jeune homme n'allait pas être dans ma classe.
« Deuxième année... » je lui décochais un sourire charmant.

« De toute façon, je ne vois pas ce que ça m'aurait apporter d'avoir quelqu'un de plus ou de moins dans ma classe ... » je soupirai, en baissant les yeux.Tout mes camarades passés me faisaient tous peur, et même ceux que j'avais rencontré précédemment.

« ... Comment ça ...? » je le regardai en penchant la tête.Associable ? C'est comme ça que m'appellait certains des élèves, qui s'étonnaient de me voir partir en courant. « ... Tu sais, la vie n'est pas facile pour tout le monde ... Moi j'ai peur de beaucoup de personnes. Même toutes. C'est déjà un miracle que je ne sois pas partie en courant, que je ne me sois pas ramasser par terre, et qu'encore les gens rient ... » je soupirai.C'etait presque comme si je récitais une poésie.Partir, courir, tomber, se ramasser, c'est des choses qui m'arrivaient souvent.